“Les roues dans la mer et la cheminée dans les nuages, le Train des Pignes caracole au cœur de paysages somptueux. C’est un véritable enchantement de voir défiler les paysages rougis par l’automne, enneigés par l’hiver ou écrasés par le soleil d’été. L’influence conjuguée de la Méditerranée et de la montagne imprègne l’ensemble de la région qui s’étend de Nice à Digne. On y découvrira les mille détails qui tissent l’identité du pays, mais avant tout l’attachement des habitants à des traditions de gentillesse et d’hospitalité. Dans cette traversée, le charme et la magie des vastes espaces naturels accompagnent le voyageur.”
La halte de Peyresq
” est une histoire mouvementée. Elle commence dès sa réalisation qui exigea des prodiges d’ingéniosité et de courage. Ainsi, le percement du grand tunnel de la Colle Saint-Michel, 3.457 mètres de long à plus de 1.000 mètres d’altitude, fait communiquer la vallée du Vaïre et celle du Verdon. Ses travaux mobilisèrent en 1902, plus de quatre cents ouvriers durant près de deux ans. Ils durent affronter éboulis, crues, affraissements de terrain… Lorsque la première locomotive s’arrête à la halte de Peyresq, l’allégresse est générale. Au total, ce ne sont pas moins de vingt-cinq tunnels, seize viaducs et quinze ponts métalliques que la ligne emprunte sur cent cinquante kilomètres.”
(Extraits d’Echappée belle en Provence)